Les Z'ALLUMES de RODEMACK
Les Z'ALLUMES de RODEMACK

Les Z'Allumés ont joué à 10 reprises Berny et ses femmes avec un grand succès.

Plus de 250 représentations à ce jour par d'autres troupes à travers la France, en Belgique et en Suisse

 

 

 

THEATRE

 

 

BERNY ET SES FEMMES.

 

Auteur : René NOMMER

 adresse mail : renenommer375@gmail.com

 

Cette pièce, plus de 250 représentations, est en vente aux éditions Art et Comédie

Comédie en deux actes

Profitant de l’absence momentanée de son épouse, la sémillante et naïve Olga, Berny, insatiable coureur de jupon, invite chez lui, Fanny, une de ses maîtresses. Cette soirée qui s’annonçait bien, va vite se transformer en cauchemar. Entre Julietta la concierge curieuse et envahissante, Félicie une autre maîtresse déjantée,  la belle-mère Madeleine et le retour inopiné d’Olga, Berny s’enferre dans un tas de mensonges et d’excuses oiseuses pour sauver la situation. Les quiproquos, les réparties drôles s’enchaînent pour le plus grand bonheur du public. La venue de Dominique, ami d’enfance, sera la cerise sur le gâteau comme dit Berny. Des personnages bien typés, des répliques savoureuses, un rythme soutenu, et, une fin heureuse pour ravir autant les spectateurs que les acteurs.

2 actes durée 90 mn.

Distribution : 6 femmes  4,5 ou 6 hommes.

 

Personnages

BERNY- La quarantaine, séducteur.  

OLGA - Sa femme, jalouse non sans raison.

MADELEINE Alias Mado mère d’Olga, un peu naïve.

JULIETTA - La concierge, accent portugais.

FANNY -  La maîtresse blonde, voluptueuse et maquillée.

FELICIE - La maîtresse rousse, délirante et un brin zinzin.

ANGELIQUE -  L’inspectrice.

MOLETTE - Le plombier.

Le LIVREUR.

JEAN-FRANCOIS -  Alias J.F, un ami.

HONORE -   L’ami de Madeleine.

DOMINIQUE -  L’ami d’enfance, travesti.

Petit extrait:

OLGA - Cette fois, j’en suis certaine, il me trompe, j’en ai la preuve.

MADELEINE -  Quelle preuve ?

OLGA - J’ai trouvé un cheveu blond et du rouge à lèvres bleu sur son col de chemise.

MADELEINE - Bleu ? Du rouge à lèvres bleu, c’est peut-être de l’encre, quant au  cheveu blond, ce n’est pas une preuve, il est représentant, il fréquente un tas de monde.

OLGA - C’est justement ce qui m’inquiète parce que ce cheveu blond, je ne l’ai pas trouvé n’importe où!

MADELEINE - Ah! Et où donc ?

OLGA - Un endroit que la bienséance m’empêche de nommer, mais tu es ma mère, tu peux tout savoir, ce cheveu je l’ai trouvé, devines où ? Dans son slip !

MADELEINE Hein ! Dans son slip! Tu fouilles dans ses slips maintenant ? Il a pu atterrir là par hasard.

OLGA -  Je fouille dans ses slips ? N’importe quoi ! C’est plutôt une de ses blondes clientes qui lui a fait une bise bleue et lui a glissé un cheveu blond dans le caleçon. Ma mère, il faut regarder la vérité en face, Berny, ton gendre, me trompe ignominieusement avec une blonde platine aux lèvres bleues.

MADELEINE - C’est peut-être sa secrétaire?

OLGA - Sa secrétaire ? Elle est noir corbeau avec chignon et les lèvres bleues, ce n’est pas tout à fait son genre.

MADELEINE - Elle a peut-être une remplaçante ?

OLGA - Tu m’agaces à vouloir défendre ton gendre à tout prix, moi, je veux en avoir le cœur net. Je vais le faire suivre par un détective.

MADELEINE - Ma fille, tu vas peut-être découvrir des choses pas très agréables, réfléchis bien avant d’agir, je n’ai pour ma part jamais fait suivre ton père.

OLGA - Il ne t’a pas laissé l’occasion, il est mort si jeune.

MADELEINE -  Oui, mais j’y pense, mon amie Angélique travaille pour la police, elle peut se charger de la filature et, cela ne te coûtera pas trop cher, c’est une amie.

OLGA - Angélique, c’est un prénom céleste pour un détective, tu l’appelles?

MADELEINE - Tu es pressée toi. (Elle prend son agenda, cherche le numéro, et appelle.) Allô! C’est toi Angélique, c’est Mado, comment tu vas? Ah ! Tu es en congé ? Ça tombe bien, j’ai une proposition, un petit travail, une filature pour ma fille, de la discrétion, on peut te voir ? Dans une heure, on arrive tout de suite. Et voilà, tu vas être entre de bonnes mains et Berny aussi.

 Extrait 2e acte

 

OLGA -  Julietta me parle d’un inspecteur de police qui serait venu tout à l’heure, tu sais quelque chose Berny ?

JULIETTA - Monsieur Berny vous rappelerr ? Unn inspector avec l’imperméable, elle était chez vouss, pour l’enquête sur le vol, avec les paquetts du voissin, et vouss étiez sortis.

BERNY - J’étais sorti, moi ? Ah, oui ! J’étais parti chercher ta robe.

OLGA - Mais l’inspecteur était une femme ?

BERNY - L’inspector ?  une femme, oui, oui, je me rappelle, elle était venu enquêter sur une histoire de vol, je ne sais pas où ?

OLGA - Il y a donc eu deux inspecteurs ?

BERNY - Il faut croire que oui, un de la police et un des bâtiments. (Pendant cet échange Berny s’est placé de telle façon que Julietta ne puisse voir Félicie.)

OLGA - Et les paquets du voisin c’est quoi ?

BERNY - Oh ! Mais je n’en sais rien, c’est Julietta qui m’en a parlé, des gros paquets, moi je n’ai rien vu.

JULIETTA - C’est madame l’inspector qui m’a demandéch de surveillerr, pour l’enquête. (Julietta voit Féli) Oh ! Mais je vois que mademoiselle la Dame iaune est revenouss, cha va bien depuis tout à l’horre mamoiselle ?

OLGA - La Dame iaune ? J’avoue ne plus rien comprendre.

BERNY - C’est une invention de Julietta, parce que mademoiselle est habillée en jaune, n’est-ce pas ? Julietta, vous avez certainement plein d’occupations, on va se débrouiller sans vous. (Il va pour la raccompagner, mais elle s’incruste.)

JULIETTA - Monsieur Berny, il faut dire à madame l’inspectorr qui est unn amie de vouss que le voissin il a ressorti unn paquett.

OLGA - L’inspecteur est ton amie ? Comment s’appelle-t-elle ? Je dois la connaître.

BERNY - Elle s’appelle madame…Figures-toi, j’ai oublié son nom, c’est une vague connaissance, je l’avais perdue de vue. (Pendant ce temps Madeleine et Félicie bavardent ensemble.)

MADELEINE - Mademoiselle Félicie m’a dit qu’elle avait peur de partir seule ce soir et si quelqu’un pouvait la raccompagner, elle serait rassurée.

OLGA - Ah ! Mademoiselle s’appelle Félicie, joli prénom, vos amis vous appellent peut-être Féli ?

FELICIE - C’est cela même madame, vous avez deviné.

OLGA - Tu ne trouves pas cela drôle, Berny ?

BERNY - Je ne vois pas de quoi tu veux parler.

OLGA(se rapproche de Berny.) - Tout à l’heure, le billet sous la porte, était signé Féli.

BERNY - Le billet, ah ! Encore une coïncidence, depuis que tu es rentrée, tout est bizarre.

OLGA - A qui le dis-tu, tu vas pouvoir raccompagner mademoiselle, jusqu'à l’arrêt d’autobus.

JULIETTA - Io peut le faire aussi, ch’est juste à côté.

BERNY - Mais vous êtes encore là ? Et qui garde la porte pendant ce temps là ?

JULIETTA - Io ais mon coussin Manouel il est là pour sourveillerr à ma plache.

MADELEINE - Voilà une concierge bien consciencieuse, mes enfants je dois vous quitter, j’ai un rendez-vous avec mes amis de la belote.

BERNY - Je crois que belle-maman nous cache quelque chose, avec sa belote.

MADELEINE - Il y en a d’autres qui ont des choses à cacher, des lustres qui tombent, des vases brisés, des robes de mariées qui se promènent, des cheveux blonds dans le ca….

OLGA (hurle) - Maman , ne te mêle pas de mon mariage, c’est déjà assez difficile comme cela.

BERNY - C’est quoi les cheveux blonds dans le ca…. ?

OLGA - Ce n’est rien, c’est une blague.

BERNY - Alors, raconte !

OLGA - On va ennuyer madame avec nos histoires.

FELICIE -  Ne vous gênez pas pour moi.

JULIETTA - Io adore les histoires, surtout quand elles sont avec de l’amour. Io pleure, quand les amants ils che quittent.

BERNY - Mais vous êtes encore là Julietta ?

JULIETTA - Io écoute l’histoire et après io pars, io vous le promets.

BERNY - Alors, cette histoire ?

OLGA - Figure-toi que j’ai une amie qui soupçonne son mari d’infidélité, elle est très brune, et voilà qu’elle découvre un cheveu blond dans le caleçon de son mari.

BERNY - Un seul ? Ce n’est pas une preuve.

OLGA - Oui, mais il a aussi le col taché avec du rouge à lèvres bleu, c’est très rare du rouge à lèvres bleu.

JULIETTA - Il est la même que chelui de la dame blonde avec la robe de mariérr, tout à l’hor.

BERNY - Ton histoire n’est pas très drôle, et ta copine est bien susceptible, soupçonner son mari pour de si petits indices, c’est ridicule.

 

 

Cette pièce est éditée chez Art et Comédie, vous trouverez le texte intégral chez cet éditeur :

www.artcomedie.com